Ψ 847 (1973, concert version), 71’30

— Premiered in February 1973 at the Iowa University. ARP 2500 synthesizer on magnetic tape. Produced at the artist's studio, final mix at the GMEB in Bourges. Concert version recorded at Club Transmediale, Berlin, by Markus Gammel (Deutschlandradio). Spatialisation by Lionel Marchetti from the original magnetic tapes. Mastered and remixed in studio by Lionel Marchetti. —

“Trembling, rustling of the sound material — Slow stretching — Time suspended in the unit-measurement — Feline softness — Capricious savagery concealed — Impossible taming.
Far from the familiarity approach.

1. Primary material

2. First elaboration

3. Conflict
4. Resolution

To my daughter Marion.”
(ER)

Éliane Radigue (1932-)

Éliane Radigue was born in Paris. She studied Musique Concrète techniques at the “Studio d’Essai” of the RTF under the direction of Pierre Schaeffer and Pierre Henry (1956-57). She was married to the painter and sculptor Arman and devoted ten years to their three children. She then worked with Pierre Henry, as his assistant at the Studio APSOME (1967-68). She was in residence at the New York University School of Arts (1970-71), the University of Iowa and the California Institute of the Arts (1973) and Mills College (1998). She has created sound environments using looped tapes of various durations, gradually desynchronising. Her works have been featured in numerous galleries and museums since the late 60s and from 1970, she has been associated to the ARP 2500 Synthesizer and tape through many compositions from “Chry-ptus” (1971) up to “L’Île re-sonante” (2000). These include: “Biogenesis”, “Arthesis”, “Ψ 847”, “Adnos I, II and III” (70s), “Les Chants de Milarepa” and “Jetsun Mila” (80s) and the three pieces constituting the Trilogie de la Mort (1988-91-93). Since 2002, she has been composing mostly acoustic works for performers and instruments. Her music has been featured in major international festivals. Her extremely sober, almost ascetic concerts, are made of a continuous, ever-changing yet extremely slow stream of sound, whose transformation occurs within the sonic material itself.

------

Ψ 847 (1973, version concert), 71’30

— Création en février 1973 à l'Iowa University. ARP 2500 Synthesizer sur bande magnétique. Réalisée au studio de l'auteur, mixage final au GMEB à Bourges. Version Concert enregistrée au Club Transmediale, Berlin, par Markus Gammel (Deutschlandradio). Spatialisation sonore de Lionel Marchetti à partir des bandes magnétiques originales. Matricé et remixé en studio par Lionel Marchetti. —

“Frémissement, bruissement de la matière son — Lent étirement — Temps suspendu dans l’unité-mesure — Douceur féline — À la sauvagerie capricieuse masquée — Impossible apprivoisement.
Loin de l’approche à la familiarité.

1. Matériau primaire
2. Première élaboration
3. Conflit
4. Résolution

Pour ma fille Marion.”
(ER)

Éliane Radigue (1932-)

Éliane Radigue est née à Paris. Elle a étudié les techniques de la musique concrète au “Studio d’Essai” de la RTF sous la direction de Pierre Schaeffer et Pierre Henry (1956-57). Mariée au peintre sculpteur Arman, elle consacre une dizaine d’années à leurs trois enfants. Elle deviendra ensuite l’assistante de Pierre Henry au studio APSOME en 1967 68. Elle a été en résidence à l’école des Arts de l’Université de New York (1970-71), à l’Université de l’Iowa et à l’Institut d’Arts de Californie en 1973, et au Mills College en 1998. Elle crée des environnements sonores constitués de bandes sans fin de différentes durées se désynchronisant progressivement. Ces œuvres sont présentées dans de nombreuses galeries et musées à la fin des années 60. Depuis 1970, elle est liée à l’ARP 2500 Synthesizer et à la bande magnétique en de nombreuses créations depuis “Chry-ptus” (1971) jusqu’à “L’Île re-sonante” (2000). Parmi ces créations : “Biogenesis”, “Arthesis”, “Ψ 847”, “Adnos I, II et III” (années 70), “Les Chants de Milarepa” et “Jetsun Mila” (années 80). Puis en 1988-91-93, les trois pièces constitutives de la “Trilogie de la Mort”. Depuis 2002, elle poursuit la composition avec et pour des musiciens instrumentistes, des œuvres essentiellement acoustiques. Ces musiques ont été présentées dans les principaux festivals internationaux. Ses concerts d’une extrême sobriété, quasi ascétique, sont constitués d’un flot sonore continu, sans cesse changeant, d’une extrême lenteur, la transformation s’effectuant dans la masse sonore même.